Les Rêves, la voix de Dieu ? 

On ne peut pas parler des rêves sans parler de Dieu, 
les rêves sont voix et rencontre de Dieu.

Vous dire qui est, ou ce qu’est « Dieu » réellement, ça je ne sais pas. Je n’ai pas la réponse. 

Vous dire ce que moi je ressens comme étant « Dieu » et ce que ce mot représente pour moi, ça oui, je peux, et il convient que je le fasse de façon à ce qu’il n’y ait pas de malentendus. 

Je ne vous cache pas que j’ai longtemps butté sur la notion de dieu. Je l’associais, comme beaucoup je suppose, à ce que j’ai vécu de la religion et de son lot de contradictions. 
J’ai rejeté la religion et sans même y penser, j’ai jeté le bébé avec l’eau du bain. 

Lorsque je suis arrivée à L’AIIRVQ, l’académie d’interprétation des rêves de Christiane Riedel par qui j’ai été formée, ouille ! ça a été une surprise. Bonne ou mauvaise ?  je ne savais pas encore, en tout cas qui m’a mise un peu mal à l’aise. On y parlait directement et ouvertement de Dieu, du divin, de divinité en soi qu’il fallait réaliser, de loi intérieure qu’il fallait suivre, de force supérieure de toute chose à laquelle il fallait s’abandonner, en somme de Spiritualité avec un grand S, tout cela en soi et au service de plus grand que soi. 
Hum... au début je n’ai rien dit, mais j’étais dubitative. J’ai écouté ces notions qui venaient réellement des rêves tout en restant sur mes réserves et sans pouvoir dire ni que j’y adhérais ni que je n’y adhérais pas. Malgré toutes mes résistances quelque chose faisait gling-gling et trouvait résonance. Le discours n’était pas habituel mais en substance il m’était familier. C’était le bébé que j’avais jeté avec l’eau du bain ! 

J’ai écouté mes rêves, je m’y suis abandonnée, et j’ai repris le bébé.

Finalement le mot dieu n’a aucune importance, ce qui compte c’est que quelque chose Est. Force Supérieure de toute chose, Source, Souffle, Chi, Prãna, je ne sais pas exactement, mais c’est de ce même quelque chose qui fait pousser les fleurs, voler les oiseaux, couler les rivières, rugir le vent, se sentir en joie ou courber le dos, que sont faits les rêves. La même source les abreuve. 

Ce quelque chose nous cherche et nous appelle, il prend soin de nous, il cherche à nous guérir de nos déséquilibres, de nos peurs et de nos faiblesses, il cherche sans relâche à nous ramener au centre de nous-même, en notre église intérieure, là où est aussi son centre. 

En tout il cherche l’équilibre. Ce quelque chose est en nous et partout autour de nous. Nous sommes lui mais lui est bien plus que nous, il est notre Grand Père et nous sommes nous, 
ses enfants, ses humbles et divins serviteurs co-créateurs. 

Les rêves d’une façon ou d’une autre m’ont dit tout ça ! Oui, j’avoue c’est incroyable, 
ça me bluffe aussi ! 

Le mot dieu n’a en effet aucune importance, mais il faut bien donner un nom à ce 
quelque chose ! 

Alors si malgré mes réticences initiales, j’ai choisi ce nom de « Dieu » pour désigner ce quelque chose, c’est pour la simple et très bonne raison que ce nom apparaît dans les rêves ; soit directement, soit au travers d’images qui le désignent et le symbolisent. 

L’archétype, pour reprendre un terme Jungien, de Dieu ou de la déité, force vive et agissante dans la psyché humaine, se manifeste en permanence dans les rêves. 

Petit exemple… juste en dessous  avec le rêve Prãna